Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS XR0x1FZo. Diffusion soumise à autorisation]. Les pays du G8 occupent une position dominante sur la scène économique et politique. Au vu de ce que l'on sait de son influence sur les déterminants sociaux de la santé dans un monde, le G8 peut être considéré comme le point de départ logique de tout défaut d'équité dans les relations entre politique étrangère et santé. Nous avons formulé cinq arguments en faveur de l'adoption d'un point de vue explicitement normatif et axé sur l'équité pour évaluer les résultats du G8 dans les domaines liés à la santé publique. Nous avons ensuite examiné ces résultats sous l'angle des trois composantes politiques clés suivantes : aide au développement, allégement de la dette et commerce, et nous avons constaté qu'aucune innovation prometteuse, ni sur le plan théorique, ni sur le plan institutionnel, n'avait été obtenue par des ressources en rapport avec l'ampleur des besoins démontrés. En conclusion, il faut poursuivre les efforts pour promouvoir le point de vue normatif proposé et pour que cette promotion soit efficace, il faut étudier plus avant les raisons amenant certaines politiques étrangères à être plus réceptives que d'autres aux politiques de redistribution à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières.
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