Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 0NR0xTGo. Diffusion soumise à autorisation]. Les couples qui, après avoir eu un certain nombre d'enfants, désirent limiter leur fécondité ou y mettre un terme peuvent choisir entre deux stratégies : l'espacement des naissances, ou l'arrêt de la procréation. L'espacement consiste à allonger les intervalles entre naissances successives tandis que la stratégie d'arrêt vise à éviter toute conception une fois atteint le nombre d'enfants désiré (Knodel, 1987 ; Okun, 1995). Il est généralement admis parmi les spécialistes que la contraception d'arrêt a joué le rôle principal dans le processus historique de transition de la fécondité en Europe. Cet article est une contribution au débat qui a été rouvert sur rôle de la contraception d'espacement avant et pendant la transition de la fécondité (voir Okun, 1995 ; Hionidou, 1998 ; Friedlander, Okun et Segal, 1999 ; Fisher, 2000 ; Clegg, 2001). L'auteur souhaite montrer tout d'abord comment la recherche historique sur la transition de la fécondité a été méthodologiquement incapable de détecter de manière probante les comportements d'espacement intentionnel des naissances. Il fait ensuite des propositions quant au type de méthode à utiliser en démographie historique pour évaluer le rôle de l'espacement des naissances (tiré de l'introduction).
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