Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 6nXR0x2N. Diffusion soumise à autorisation]. Avec une ampleur certes variable, l'immigration n'a pratiquement pas cessé en France depuis au moins un siècle et demi. Aujourd'hui comme hier, on en voit les traces dans la composition de sa population. En 1999, la population résidant en France d'origine étrangère ou partiellement étrangère (immigrés ou nés en France ayant au moins un parent ou un grand-parent immigré) représentait autour de 13,5 millions de personnes soit entre un quart et un cinquième de la population totale. Ce résultat, obtenu par Michèle Tribalat à partir du dernier recensement et, en particulier, de l'enquête Étude de l'histoire familiale (EHF) qui lui était associée, est très proche de celui que la même auteure avait estimé en 1986, à partir de l'état civil. Mais l'emploi de l'EHF lui permet cette fois-ci d'aller plus loin et d'estimer les effectifs selon le pays d'origine, en excluant les descendants des rapatriés provenant des anciennes colonies et notamment de l'Algérie. Ce raffinement, qui nécessite un certain nombre d'hypothèses, s'avère finalement très utile lorsqu'on veut prendre la mesure des effets discriminatoires dont soufrent certaines de ces populations dans des domaines essentiels, à l'instar de l'emploi, pris ici comme exemple par l'auteure (Résumé d'auteur).
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