Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR OX7R0xol. Diffusion soumise à autorisation]. Au recensement de 1999, on comptait 4 310 000 immigrés, dont 1 560 000 (soit 36%) étaient devenus français. D'après l'étude de l'histoire familiale, vaste enquête réalisée par l'Insee et l'Ined dans le cadre du recensement de 1999, les naissances d'au moins un parent immigré représentent 17,1% des naissances de 1991-1998, la moitié des enfants d'immigrés sont issus d'un couple mixte, la fécondité des immigrées en approche classique est de 2,5 enfants par femme en 1991-1998. Cette étude révèle également que les immigrées entrées très jeunes en France, ont à peine plus d'enfants que les femmes nées en métropole. A l'opposé, si elles sont entrées vers 25 ou 30 ans, leur fécondité est très supérieure à celle des autres femmes, avec toutefois un profil très particulier : elles avaient en moyenne, au moment d'entrer en France, moins d'enfants que les femmes de leur âge natives de France. Alors que la fécondité des femmes immigrées était estimée à 2,50 enfants à partir des seuls taux par âge, elle recule à 2,16 si l'on tient compte de la répartition des immigrées selon l'âge d'arrivée. Du coup, le surcroît de fécondité des immigrées par rapport aux femmes nées en France se réduit.
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