Résumé :
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Pour Alain Atinault et Eisabeth Lepresle, il n'est plus possible de nier l'importance du don d'organes ni les vies que des transplantations ont bien souvent sauvées ou transformées. Le prélèvement est devenu, aujourd'hui, une mission de santé. Didier Nourri, lui, nous parle des dispositions juridiques et des lois de bioéthique entourant le don d'organes. Pour François Mourey, le diagnostic d'état de mort encéphalique d'un patient repose sur des textes juridiques stricts et impose aux équipes de réanimation une stratégie médicale lourde en vue de prélèvements multi-organes. Chantal Bicocchi évoque le professionnalisme de l'infirmière coordinatrice et l'approche humaine et logistique du prélèvement d'organes humains. David Le Breton pose l'épineux problème de la représentation du corps humain et de l'aura du greffon pour la famille du donneur et pour le receveur. Pour la sociologue Renée Waissman, que représente aujourd'hui le don d'organes ? Est-elle connue de l'opinion publique ? Comment est-elle perçue par l'ensemble de la population qui a été, ou non confrontée, à cette demande ? Diverses études ont tenté de donner des éléments de réponse. Pour Lydie Lerat et Maryvonne Hournant, la greffe rénale à partir de donneur vivant est un don d'amour à quatre mains. Et pour finir Dominique Dautricourt nous parle des perspectives du don d'organes humains.
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