Résumé :
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La société civile, si elle reconnaît les liens interpersonnels, est marquée par les inégalités. De son côté, l'Etat procédant d'orientation universalistes garantit des droits tout en établissant des règles générales et des procédures standardisées qui négligent l'apport des relations sociales de proximité. Dès lors, la véritable question à poser ne concerne pas la substitution de la société civile à l'Etat, ni la dissolution de la société civile dans le marché, mais le renforcement mutuel entre démocratisation de la société civile et démocratisation des institutions publiques. C'est pourquoi, la question du lien social dans l'association est liée à celle du devenir des démocraties.
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