Résumé :
|
A l'occasion de la journée du 1er décembre 2002, les pouvoirs publics ont lancé une nouvelle campagne télévisée pour inciter à recourir au test de dépistage du sida dans la démarche préventive. Cette campagne est fondée sur l'analyse de données épidémiologiques qui ne sont guère encourageantes. Même si la France reste un des pays occidentaux où le recours au dépistage est le plus courant, plus de 50% des nouveaux malades du sida découvrent leur séropositivite seulement au moment de la déclaration de la maladie. Et la direction de la santé constate parallèlement une légère augmentation régulière des cas de sidas hétérosexuels avec 1 600 nouveaux cas par an dans notre pays. Le gouvernement se déclare très préoccupé par ce problème de santé publique qui touche les populations et, au moment où il s'apprête à mettre en oeuvre une loi quinquennale de programmation en santé publique, il a pris connaissance du dernier rapport d'évaluation présidé par Christian Rollet, inspecteur de l'IGAS, qui étudie la politique de lutte contre le sida menée en France depuis le milieu des années quatre-vingt-dix dans trois domaines : la prévention, l'accès aux soins et l'exercice de la solidarité auprès des personnes atteintes. Force est de constater que si les intentions sont bonnes, il reste encore beaucoup à faire et tout particulièrement en matière de prévention.
|