Résumé :
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Après l'historique qui retrace la mission de l'IIAP par (décret du 02/12/66), par les témoignages d'anciens directeurs et auditeurs, les contributions examinent les nouveaux enjeux de la coopération administrative internationale dans un contexte marqué par la mondialisation des échanges, la montée de la société civile et la fragilité des Etats. Les motivations cachées et contradictoires des programmes de bonne convergence, les faiblesses de l'approche classique de l'assistance technique font l'objet d'analyses sans concession. La réflexion est désormais ouverte sur les nouvelles tendances de la construction institutionnelle, la place respective des acteurs publics et privés, les nouveaux partenariats entre les administrations des Etats membres de l'Union européenne, dont la Commission demeure le pivot. Avec le regroupement des services de coopération et de ceux de l'action culturelle du ministère des affaires étrangères au sein de la DGCID, ainsi que la création du GIP "France coopération internationale", la France s'est dotée de nouveaux outils qui lui permettent de se déployer dans les différents champs de la diplomatie d'influence et de l'aide au développement, en particulier dans les domaines de l'Etat de droit et de la réforme institutionnelle, dans un contexte de forte concurrence où l'action des Etats est parfois relayée par celle de fondations ou d'agences. Les exemples de l'Allemagne, du Royaume-Uni, du Québec apportent une dimension comparative à ce dossier.
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