Résumé :
|
Le développement de la surveillance de la qualité de l'air contribue à donner corps au droit à l'information du public. Toutefois, les procédures d'information reposent encore trop sur les logiques d'alerte. Elles ne seront réellement efficaces que si elles sont précédées d'une information de fond, délivrée en dehors des épisodes de pollution, indispensable pour contribuer à l'éducation, à la prise de conscience et à la responsabilisation des citoyens. Le déploiement d'une vaste politique de communication pour tous les acteurs de la qualité de l'air constitue un véritable enjeu, comme le souligne la faible activité des élus locaux en ce domaine, malgré leur rôle incontournable au sein des réseaux ou sur les questions d'aménagement.
|