Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC 7R0x8GIl. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis la découverte de la structure à double hélice de l'ADN en 1953, les connaissances en matière de génétique ont connu un développement exponentiel. Le décryptage du génome humain laisse entrevoir la création d'un éventail impressionnant de nouveaux tests diagnostiques. Malgré tout, un grand nombre de désordres génétiques sont rares et les tests requis ne sont parfois disponibles que dans certains laboratoires spécialisés ou de recherche. Pour cette raison, de nombreux échantillons doivent être envoyés à l'étranger afin d'être testés. Cependant, une analyse comparative démontre que plusieurs pays ont des normes différentes les unes des autres en matière d'encadrement des laboratoires et de droits des patients des services génétiques. En raison de ces différences, le patient peut potentiellement être victime d'un préjudice dans le cadre d'échanges internationaux d'échantillons biologiques. L'internationalisation des services génétiques constitue une réalité indéniable comportant des enjeux juridiques et éthiques importants pour les professionnels de la santé appelés à envoyer des échantillons à l'étranger à des fins d'analyse génétique. Une analyse de ces problématiques, selon trois perspectives éthiques reconnues, le principisme, l'utilitarisme et le déontologisme, semble a priori démontrer le caractère éthique de l'internationalisation des services génétiques. Cependant, cette analyse soulève également plusieurs questions en raison de la coexistence de différentes législations nationales encadrant les services génétiques.
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