Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC pD9R0xHq. Diffusion soumise à autorisation]. Au cours des dernières décennies, le champ de la médecine prénatale s'est transformé sous l'effet du développement des techniques issues de la génétique, de l'imagerie et de l'assistance à la procréation. Cette évolution a répondu à des attentes sociales légitimes en termes de soins et de prévention. Cependant, dans le même temps, une crainte diffuse s'est répandue tant chez les professionnels qu'au sein de l'opinion publique : que faire lorsque la prise en charge du foetus est compromise par la gravité de son affection ? La médecine prénatale ne risque-t-elle pas de favoriser, à son insu, une sélection des enfants à naître ? Cette tension entre le souci de protéger une vie humaine initialement désirée et la prise en considération de la souffrance des parents ou de l'enfant est au centre de la médecine prénatale dont l'affinement des outils de suivi des grossesses - ou les tris d'embryons conçus in vitro - aboutissent à empêcher certaines naissances. Elles est source d'enjeux éthiques que le Comité se propose de clarifier dans le présent avis. On notera que dans la même revue (p 37-41), un exposé a été réalisé sur ce sujet dans un lycée par quatre intervenants, suivi d'une discussion avec la salle. (Adapté de l'intro).
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