Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 035qR0x3. Diffusion soumise à autorisation]. La première des contraintes est celle que la maladie elle-même impose au malade. Elle implique une réflexion sur la légitimité des obligations de soin dont la seule justification doit être de libérer, ou au moins de protéger, le sujet souffrant. La loi tend à limiter l'hospitalisation psychiatrique en renforçant les droits du citoyen contre l'arbitraire de la société, voire de la maladie. A contrario, elle étend le cadre des injonctions judiciaires affirmant le droit de la société à contraindre les individus à se soigner. Ainsi, la société dé-médicalise ce qu'elle accepte et médicalise ce qu'elle rejette, laissant apparaître la prévalence de l'objectivation citoyenne et médico-technique au détriment de la subjectivité de la souffrance. Il ne peut pourtant y avoir d'éthique de la contrainte sans référence à une éthique du sujet.
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