Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS tR0x0ZY0. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Déterminer la prévalence des maladies liées à la procréation dans une communauté rurale au Liban. Méthodes : Des données ont été rassemblées à partir d'entretiens conduits auprès de femmes à leur domicile, d'examens physiques et d'interrogatoires menés par des médecins dans un dispensaire de la communauté, et de tests de laboratoire. L'échantillon était composé de 557 femmes non célibataires de 15 à 60 ans choisies au hasard. Résultats : A peine plus de la moitié des femmes (268,50,6%) avaient au moins 5 enfants et 320 femmes de moins de 45 ans (78,9%) recouraient à la contraception. La prévalence des infections de l'appareil génital était très faible : six (1,2%) femmes présentaient des maladies sexuellement transmissibles et 47 (9,3%) des infections endogènes de l'appareil génital. Il n'a été observé ni chlamydiose, ni sérodiagnostic positif pour la syphilis, ni cancer invasif du col, mais un cas seulement de dysplasie du col. En revanche les cas de prolapsus génital et de morbidité gynécologique étaient nombreux. La moitié des femmes étudiées (251,49,6%) présentaient un prolapsus génital et 153 (30,2%) étaient obèses. Conclusion : La prévalence des infections de l'appareil génital dans cette communauté rurale traditionnelle de l'est du Liban était faible - situation qui peut s'expliquer notamment par le caractère traditionnel de la communauté, le taux élevé d'utilisation des services de soins de santé et le recours général aux antibiotiques sans ordonnance. Mais l'étude a surtout révélé une prévalence étonnamment élevée du prolapsus génital et de l'obésité - ce qui n'est pas sans conséquence pour l'établissement des priorités des soins de santé primaires dans ce type de communauté rurale.
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