Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS qOqlR0xv. Diffusion soumise à autorisation]. Dans bon nombre de régions à revenu faible ou intermédiaire, le succès ou l'échec des stratégies visant à mettre en place la maternité sans risque pourrait bien être déterminé en grande partie par le rôle joué par le secteur privé. Les dispensateurs de soins privés déjà présents, en particulier les infirmières et les sages femmes, peuvent aider à faire adopter les pratiques de la maternité sans risque s'ils participent à l'ensemble des soins. Cependant, les responsables de l'élaboration des politiques de ces régions n'ont pas du tout tenu compte du rôle qu'ils pouvaient jouer. Le secteur privé (principalement les médecins), dans les endroits où il fournit des soins à des segments de population plus aisés, a tendance à entraîner une surconsommation de soins et des taux de césariennes élevés ; ces soins sont souvent financés par des systèmes de tiers payant. Dans les endroits plus pauvres, en particulier dans les régions rurales, les infirmières et sages femmes privées et les femmes qui choisissent de faire appel à elles risquent de se heurter aux mêmes contraintes que celles rencontrées dans le secteur public - par exemple un accès limité ou financièrement inabordable aux établissements de santé de niveau supérieur pour la prise en charge des urgences obstétricales Les responsables de l'élaboration des politiques dans les pays doivent établir la carte du système de santé, comprendre la nature et la répartition du secteur privé et les aspects qui influent sur ce dernier. Cette ressource potentielle pourrait ensuite être mobilisée afin de participer à la réalisation des objectifs de la maternité sans risque.
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