Titre :
|
Community wells to mitigate the arsenic crisis in Bangladesh. (2003)
|
Auteurs :
|
VAN GEEN (Alexander) : USA. Lamont-Doherty Earth Observatory of Columbia University. Palisades. NY. ;
K.M. AHMED ;
A.A. SEDDIQUE ;
M. SHAMSUDDUHA
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Bulletin of the world health organization (vol. 81, n° 9, 2003)
|
Pagination :
|
632-638
|
Langues:
|
Anglais
|
Mots-clés :
|
Arsenic
;
Eau souterraine
;
Santé communautaire
;
Homme
;
Bengla Desh
;
Asie
;
Eau consommation humaine
;
Puits
;
Contrôle
;
Pollution eau
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x2kIJ0. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Contrôler l'efficacité des puits communautaires profonds dans la diminution de l'exposition à l'arsenic présent à concentration élevée dans les eaux souterraines pompées dans les nappes phréatiques superficielles. Méthodes : Six puits communautaires d'une profondeur de 60 à 140 mètres ont été installés dans des villages où les puits existants donnant de l'eau potable étaient très peu nombreux. Une étude basée sur l'interrogation des villageois transportant l'eau de ces puits communautaires et sur les relevés des débitmètres a permis d'évaluer l'utilisation de ces puits au cours d'une année. Les résultats ont été comparés à ceux d'une enquête antérieure menée dans la même zone utilisant les données recueillies auprès des ménages et celles fournies par les puits. Résultats : La concentration moyenne en arsenic dans l'eau pompée à partir des puits déjà utilisés dans les villages où les puits communautaires ont été installés atteignait 180+/-140 microg/L (n=956). L'échantillonnage mensuel pendant 4 à 11 mois a montré que la concentration en arsenic des eaux souterraines issues de cinq des six puits nouvellement installés était constamment situé à l'intérieur des valeurs guides de l'OMS, à savoir 10 microg/L pour l'eau de boisson. L'eau de l'un de ces puits était conforme aux normes du Bangladesh, soit 50 microg/L d'arsenic, mais non conforme aux valeurs guides OMS concernant la concentration du manganèse et de l'uranium dans l'eau de boisson. Les puits communautaires ont été très appréciés et nombreuses étaient les femmes marchant plusieurs centaines de mètres chaque jour pour y puiser de l'eau. En moyenne, 2200 litres d'eau ont été pompés à la main chaque jour à partir de chacun des puits communautaires, quelle que soit la saison. Conclusion : Un puits communautaire répond aux besoins d'environ 500 personnes résidant dans un rayon de 150 mètres dans un village densément peuplé. Bien contrôlés, les puits communautaires devraient prendre une importance croissante dans les campagnes visant à réduire l'exposition à l'arsenic au Bangladesh. De 8000 à 10 000 puits communautaires profonds sont nécessaires pour fournir de l'eau potable aux 4 à 5 millions de personnes qui habitent les régions les plus touchées du pays.
|