Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES NR0xMZMM. Diffusion soumise à autorisation]. En 2003, les ménages continuent d'alimenter un fort courant de transactions immobilières ; le crédit à l'habitat est en conséquence toujours dynamique, au contraire de toutes les autres formes de prêts bancaires. Les sociétés non financières, qui réduisent leurs investissements, se désendettent et accroissent leurs émissions nettes de titres non cotés. Les administrations publiques, confrontées à un accroissement de leur besoin de financement, diversifient leur demande de fonds. Le reste du monde prête aux administrations publiques et aux banques tandis qu'il reçoit des financements nets dans le cadre des relations internes aux groupes d'entreprises. Chez les intermédiaires financiers, les sociétés d'assurance favorisent les placements en obligations et délaissent les actions. Les émissions nettes de titres d'OPCVM, en particulier monétaires, se réduisent. La croissance du crédit étant inférieure à celle des dépôts des agents non financiers résidents, les établissements de crédit développent leurs concours à l'économie sous forme d'achat de titres sur les marchés financiers. Le marché des titres de créances négociables s'avère plus dynamique que le marché obligataire, handicapé par la crainte d'une remontée des taux. Malgré la reprise des cours boursiers, seules les émissions d'actions non cotées augmentent.
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