Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS toqR0xe1. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Déterminer la prévalence et l'incidence de la tuberculose dans l'une des zones péri-urbaines défavorisées de Kampala. Méthodes : Échantillonnage à plusieurs degrés pour sélectionner des foyers où l'on a recherché des symptômes de tuberculose évolutive, étudié les antécédents de traitement antituberculeux, de même que les caractéristiques démographiques, socioéconomiques et l'environnement de chacun de ces foyers. En cas de suspicion de tuberculose, on a procédé à une évaluation standardisée des patients. Résultats : L'étude a porté sur un échantillon de 263 foyers rassemblant 1 142 personnes et a classé dix-neuf d'entre elles dans la catégorie des sujets atteints de tuberculose pendant les 12 mois de référence (mai 2001 - avril 2002). Le système de santé avait déjà posé le diagnostic pour neuf des cas (47%) et l'étude a permis de diagnostiquer les 10 autres (53%). La prévalence était de 14,0 (intervalle de confiance (IC) à 95% : 7,8 - 20,3) pour la tuberculose en général, toutes formes confondues, et de 4,4 (IC : 0,83-7,89) pour 1 000 pour la tuberculose à frottis positif. Pour l'incidence, les chiffres correspondants sont de 9,2 (IC : 3,97-14,4) et de 3,7 (IC : 0,39-6,95) pour 1 000 et par an. Conclusion : Dans cette communauté péri-urbaine, la fréquence de la tuberculose est exceptionnellement élevée et elle est peut-être sous-estimée par les systèmes de surveillance actuels. Il est donc urgent d'intervenir afin de lutter contre la transmission dans cette communauté et dans toutes celles où les taux de tuberculose sont très élevés.
|