Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 71R0xawu. Diffusion soumise à autorisation]. Jusqu'aux années 1970, en France, les données de l'état civil étaient largement suffisantes pour étudier la formation des couples. Depuis lors, la généralisation des unions sans mariage, non enregistrées, a rendu indispensable le recours aux enquêtes. L'auteur analyse ici les résultats de l'enquête Étude de l'Histoire Familiale (EHF), effectuée en 1999 auprès de 235 000 femmes et 145 000 hommes âgés de 18 ans ou plus. Depuis vingt-cinq ans, la formation de la première union avec ou sans mariage - intervient à des âges de plus en plus tardifs, mais ce retard est bien moindre que celui du premier mariage dont le calendrier s'est allongé d'au moins quatre ans durant la même période. La proportion de personnes qui n'auront jamais vécu en couple stable s'est également accrue, mais elle reste modeste : 7% et 11% respectivement chez les femmes et les hommes nés vers 1970. Là encore, on est loin de la chute de quinze à vingt points enregistrée par la proportion de célibataires, au sens légal du terme. Enfin, l'absence de limite supérieure relative à l'âge des personnes interrogées dans l'enquête EHF autorise une reconstitution des indices annuels de mise en couple sur la période 1960-1998 qui permet une confrontation très instructive avec l'évolution du chômage des jeunes (Résumé d'auteur).
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