Titre :
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Transgenic mice as an alternative to monkeys for neurovirulence testing of live oral poliovirus vaccine : validation by a WHO collaborative study. (2003)
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Auteurs :
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Eugenia DRAGUNSKY ;
Shinobu ABE ;
John FURESZ ;
Alan HEATH ;
Anna IVSHINA ;
Galina KARGANOVA ;
Kazimir KARPINSKI ;
Takeshi KURATA ;
Inessa LEVENBOOK ;
Tatsuji NOMURA ;
Yuri PERVIKOV ;
Rolf TAFFS ;
Oliver VANLOOCKE ;
David-J WOOD ;
Center for Biologics Evaluation and Research. Food and Drug Administration. Rockville. MD. USA ;
Institute of Poliomyelitis and Viral Encephalitides. Moscow Region. Russian Federation. Rockville. MD. USA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 81, n° 4, 2003)
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Pagination :
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251-260
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Vaccin antipoliomyélitique
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Poliomyélite
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Virose
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Infection
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Vaccin
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Voie orale
;
OMS
;
Sensibilité
;
Spécificité
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Examen virologique
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Mammifère
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Système nerveux [pathologie]
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 75RoR0x4. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Déterminer si des souris transgéniques sensibles au poliovirus (souris TgPVR lignée 21, élevées et fournies par le Central Institute for Experimental Animals (Japon)) peuvent être utilisées en remplacement des singes dans l'épreuve de neurovirulence appliquée au vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). Méthodes Les données de 9 laboratoires ont été utilisées pour évaluer la neurovirulence de 94 préparations de VPO ou dérivés du vaccin contre les trois sérotypes de poliovirus testées sur la souris TgPVR21 lors d'une vaste étude collective menée par l'OMS. Résultats L'analyse statistique des données a montré que l'épreuve de neurovirulence sur la souris TgPVR21 était de sensibilité et de reproductibilité comparables à celles de l'épreuve classique OMS sur le singe. Un modèle statistique d'acceptation ou de rejet des lots de VPO d'après les résultats de l'épreuve chez la souris a été développé et validé, et s'est révélé convenir pour les trois types de vaccin. L'évaluation de l'épreuve de neurovirulence chez la souris transgénique reposait sur l'examen clinique des souris paralysées. Contrairement à ce qui se passe dans l'épreuve de neurovirulence chez le singe, l'examen histologique du système nerveux central de chacune des souris ne présentait pas d'avantage sur un examen clinique approfondi. Conclusion A partir de ces données, le Comité OMS d'experts de la standardisation biologique a approuvé l'épreuve de neurovirulence chez la souris en remplacement de l'épreuve sur le singe pour les trois types de vaccin VPO et a défini une procédure normalisée de mise en oeuvre à l'intention des laboratoires qui souhaitent appliquer cette nouvelle épreuve. Il s'agit là de la première utilisation réussie d'animaux transgéniques dans le domaine du contrôle des produits biologiques.
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