Titre :
|
The future incidence of leprosy : a scenario analysis. : Incidence future de la lèpre : analyse de scénarios. (2004)
|
Auteurs :
|
Abraham MEIMA ;
Jdik-F HABBEMA ;
Jan-H RICHARDUS ;
Wcairns-S Smith ;
Gerrit-J VAN OORTMARSSEN ;
University Medical Center Rotterdam. Erasmus Mc. Department of Public Health. Rotterdam. NLD
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Bulletin of the world health organization (vol. 82, n° 5, 2004)
|
Pagination :
|
373-380
|
Langues:
|
Anglais
|
Mots-clés :
|
Lèpre
;
Bactériose
;
Infection
;
Incidence
;
Médecine tropicale
;
Tendance séculaire
;
Modèle
;
Etude prospective
;
Homme
;
Monde
;
Simulation
;
Informatique médicale
;
Epidémiologie
;
Peau [pathologie]
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS pR0xfBq1. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Étudier l'impact de la stratégie actuelle d'élimination de la lèpre sur l'incidence de la maladie et évaluer les conséquences qu'aurait l'incapacité à maintenir cette stratégie dans le temps. Méthodes Un programme de simulation informatisé a permis d'appliquer plusieurs scénarios pour évaluer l'impact de la stratégie d'élimination. Les scénarios correspondaient aux hypothèses retenues concernant la contagiosité, la transmission et la vaccination par le BCG. Après avoir pris en compte la tendance du dépistage des cas pour les principaux pays d'endémie entre 1985 et 1998, on a établi des projections de l'incidence jusqu'en 2020. Résultats Du fait que les cas ont été repérés de plus en plus tôt jusqu'en 1998 et grâce au faible taux de rechute associé à la polychimiothérapie, on prévoit un recul de l'incidence après 2000, quel que soit le scénario. Le recul annuel était un peu plus élevé en pourcentage lorsque des hypothèses favorables étaient retenues concernant la protection et la couverture de la vaccination par le BCG. D'une façon générale, la réduction prévue des taux d'incidence se situait chaque année entre 2% et 12%. Conclusion La stratégie d'élimination permet de faire reculer la transmission mais le recul risque d'être lent. Un relâchement des contrôles ne se justifie pas après 2005 étant donné les incertitudes qui entourent le taux de réduction et les effets qu'auraient des retards plus marqués dans le dépistage des cas. Il faudrait adopter une stratégie à long terme pour la lutte antilépreuse.
|