Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS jHR0x2RA. Diffusion soumise à autorisation]. La grave menace que constitue la propagation du paludisme pharmacorésistant en Afrique est largement reconnue. La résistance à la chloroquine est maintenant presque générale et la résistance à la sulfadoxine-pyriméthamine, le successeur de la chloroquine, gagne rapidement du terrain. On a émis l'idée que la polychimiothérapie pouvait représenter une solution accessible et peut-être durable à cette crise imminente. Cependant, le coût actuel d'un tel traitement, en particulier lorsqu'il comporte une artémisinine, risque d'être un inconvénient majeur, même s'il est supporté pour une grande partie par le patient lui-même. Si l'on ne résout pas la question du coût du traitement, l'adoption de la polychimiothérapie comme traitement de première intention risque d'avoir des conséquences fâcheuses, allant du décès de malades qui auront attendu trop longtemps avant de faire appel aux services médicaux, à l'exclusion des malades les plus pauvres de tout traitement. Il est urgent de prendre des mesures pour réduire durablement le coût de la polychimiothérapie pour le patient si l'on veut qu'elle soit applicable ; certaines orientations sont proposées.
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