Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par FNG q2R0xu83. Diffusion soumise à autorisation]. Vieux et fragiles deux qualificatifs que la réglementation a longtemps confondus sur le seul critère de l'âge. Les évolutions socio-sanitaires de l'espérance de vie sans incapacité des populations âgées enregistrées ces dernières décennies démentent cet amalgame à caractère stigmatisant et proprement inacceptable sur le plan éthique. En dépit de ces évolutions, la législation sociale ne cesse d'abaisser le seuil d'entrée dans la vieillesse. Au regard des dispositions de la loi 2002.02 rénovant l'action sociale et médico-sociale, c'est dès 60 ans que le verdict de la fragilité tombe désormais. De façon paradoxale, cette même loi, qui stigmatise la fragilité des vieux en les plaçant sous la protection des institutions qui les accueillent, enjoint ces mêmes institutions à garantir de nouveaux droits à l'égard de leurs usagers, notamment celui de leur assurer une prise en charge individualisée. Comment concilier devoir d'assistance et préservation de leur autonomie, tel est le défi que les institutions sociales et médico-sociales doivent relever (R. A).
|