Titre :
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Clostridium difficile-associated nosocomial infections. : Infections nosocomiales liées à Clostridium difficile. (2004)
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Auteurs :
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V. Lalande ;
F. BARBUT ;
J.C. Petit
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Hygiènes (vol. 12, n° 1, 2004/03)
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Pagination :
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39-44
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Diarrhée
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Clostridium
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Appareil digestif
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Infection
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Diagnostic
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Incidence
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Contamination
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Facteur risque
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Contagion
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Prévention santé
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Infection nosocomiale
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Hygiène hospitalière
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par NOSOBASE R0xjh8zI. Diffusion soumise à autorisation]. Clostridium difficile n'a été reconnu comme agent entéropathogène de première importance qu'à la fin des années 70. Cette bactérie anaérobie sporulée est responsable de 15 à 25% des diarrhées post-antibiotiques et de la quasi totalité des colites pseudo-membraneuses. Elle est également isolée dans les selles de moins de 3% de la population adulte saine et jusqu'à 70% des nouveau-nés asymptomatiques. La pathogénie des infections digestives liées à ce germe repose sur l'altération de la flore digestive due principalement à une antibiothérapie puis l'implantation d'une souche de C. difficile sécrétrice des toxines responsables des lésions de la muqueuse digestive. Clostridium difficile est considéré comme le principal agent responsable de diarrhée nosocomiale. La transmission est principalement manuportée et est facilitée par la grande résistance des spores dans l'environnement. Actuellement, les mesures visant à réduire la transmission nosocomiale reposent sur un diagnostic rapide, la mise en oeuvre d'un isolement septique de type contact, le renforcement du lavage des mains à l'aide d'un savon antiseptique et surtout le port de gants, la désinfection quotidienne de la chambre et la sensibilisation aux mesures d'hygiène du personnel et des patients infectés. (R.A.).
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