Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS So3R0x1X. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Étudier la prévalence et les facteurs de risque des épisodes de respiration sifflante chez le jeune enfant à Sao Paulo (Brésil), la plus grande métropole d'Amérique du Sud. Méthodes : Une enquête transversale portant sur 1132 enfants de 6 à 59 mois a été réalisée dans la population entre septembre 1995 et septembre 1996 afin d'obtenir des informations sur les épisodes récents de respiration sifflante et sur des variables indépendantes telles que variables démographiques, socio-économiques, environnementales, maternelles et nutritionnelles et statut vaccinal. Les parasitoses intestinales ont été diagnostiquées selon les méthodes classiques. On a utilisé la régression logistique multiple non conditionnelle pour décrire les associations entre les observations et les variables indépendantes. Résultats : La prévalence des épisodes récents de respiration sifflante (un ou plusieurs épisodes rapportés au cours des 12 derniers mois) était de 12,5% ; chez 93% des enfants atteints, un diagnostic d'asthme était également rapporté. Les épisodes récents de respiration sifflante étaient associés aux variables suivantes : faible revenu par habitant, qualité médiocre de l'habitat, fréquentation d'une crèche, faible poids de naissance et helminthiases intestinales. Conclusion : Les épisodes de respiration sifflante chez le jeune enfant à Sao Paulo, bien que plus répandus que dans la plupart des pays en développement, ont une prévalence plus faible que dans les zones urbaines des pays industrialisés. Un faible revenu et des facteurs associés à la pauvreté (qualité médiocre de l'habitat, faible poids de naissance et parasitoses) figurent parmi les principaux facteurs de risque de respiration sifflante chez les jeunes enfants de cette ville.
|