Résumé :
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L'hôpital était, au milieu du XVIIIème siècle, un nosocomium, c'est à dire un hospice qui s'occupait des indigents, des pauvres et des contagieux. Mais c'était également un lieu dangereux où régnait la "pourriture d'hôpital". La prise en compte de ce risque et la conscience de l'impossibilité de soigner correctement fut déterminant dans la mise en place de l'hôpital moderne bâti autour de deux concepts : quadrillage et circulation. Aujourd'hui, réglé sur le progrès technologique, l'hôpital prend conscience des risques qu'il est encore capable de produire. Les infections nosocomiales, le drame du Sida révèlent ses faiblesses. Pour construire la sécurité à l'hôpital, la législation a encouragé le développement de structures spécialisées entraînant une très grande hétérogénéité sans politique générale, cohérente et structurée de gestion des risques.
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