| Titre : | Séminaire : Les politiques de santé. Groupe n°17 : Organisations internationales et santé. |
| Type de document : | Rapport |
| Mention d'édition : | Promotion 2000-2004 |
| Editeur : | Paris [FRA] : Ecole Nationale d'Administration (ENA), 09/2003 |
| Description : | 85p. / pdf, ann. |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Politique santé internationale ; Coopération sanitaire internationale ; Coopération nord sud ; Organisme international ; OMS ; ONG ; Pouvoir ; Partenariat ; Politique ; Coopération bilatérale ; Concurrence ; Stratégie ; Expertise ; Audit ; Système santé ; Choix priorité ; Mondialisation ; Etude comparée ; France ; Etats Unis ; Royaume Uni ; Europe |
| Résumé : | La première partie montre comment l'évolution des enjeux internationaux de santé (veille épidémiologique, fossé Nord/Sud, santé dans la mondialisation) a conduit un nombre croissant d'organisations internationales - qu'il s'agisse d'organisations classiques, d'organisations non gouvernementales ou d'acteurs privés - à intervenir dans le champ de la santé, parfois même au-delà de leur mandat (cf. typologie). La partie revient également sur les limites rencontrées par les organisations classiques et l'émergence de nouveaux modes d'action tels que les partenariats public/privé. Elle met enfin en évidence la manière dont cette évolution débouche sur un problème de gouvernance, la situation étant en effet caractérisée par la multiplication des interventions croisées entraînant une concurrence inutile, l'absence de stratégies concertées, et des problèmes de légitimité. La seconde partie montre que la santé ne peut plus être conçue sans tenir compte de l'influence exercée par les organisations internationales. Cette influence est sans doute plus manifeste pour les Etats du Sud, notamment en matière de développement et d'urgence, et passe par l'imposition de modèles dont l'efficacité et les conséquences peuvent être discutées. Les pays industrialisés, quant à eux, doivent désormais compter avec les organisations internationales, qui sont susceptibles d'influencer leurs choix de santé publique, ainsi que l'organisation et le financement de leurs systèmes nationaux. Enfin, les organisations internationales tendent aujourd'hui à développer des instruments plus contraignants dont la portée véritablement universelle confère une nouvelle dimension à leur influence. La troisième partie étudie les stratégies des Etats vis-à-vis des organisations internationales. Quels sont leurs intérêts, leurs stratégies et leur moyens ? Les exemples des Etats-Unis, acteur incontournable, et du Royaume-Uni, pays comparable à la France dans ses dimensions économiques et politiques, permettent de mieux analyser les spécificités, les atouts et les faiblesses de l'action française auprès des organisations internationales. Bien que dotée d'un réel potentiel d'influence, la France continue en effet à favoriser une approche essentiellement bilatérale, joue un rôle inférieur à sa mesure en ne hiérarchisant pas clairement ses intérêts, et souffre des inadaptations de son dispositif administratif. La quatrième partie, s'appuyant sur les analyses précédentes, formule des propositions pour que la France prenne mieux en compte l'évolution en cours du système international en matière de santé afin de renforcer sa position, de mieux appréhender les contraintes qui en découlent et de profiter des opportunités et des progrès qu'elle peut offrir. Une version de ce document est disponible sur le site Internet de l'ENA à l'adresse suivante : http://www.ena.fr/index.php?/fr/recherche/Travaux-des-eleves. |
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