Titre :
|
Bridging the know-do gap in global health. Knowledge-based changes to health systems : the Thai experience in policy development. : Modifications des systèmes de santé sur la base des connaissances acquises : l'expérience thaïlandaise dans le développement de politiques sanitaires. (2004)
|
Auteurs :
|
Viroj TANGCHAROENSATHIEN ;
Ametin GULMEZOGLU, éd. ;
Sanguan NITAYARAMPHONG ;
Ariel PABLOS-MENDEZ, éd. ;
Tikki PANG, éd. ;
Ramesh SHADEMANI, éd. ;
Suwit WIBULPHOLPRASERT
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Bulletin of the world health organization (vol. 82, n° 10, 2004)
|
Pagination :
|
750-756
|
Langues:
|
Anglais
|
Mots-clés :
|
Thaïlande
;
Asie
;
Politique santé
;
Système santé
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ky0R0x1s. Diffusion soumise à autorisation]. Au cours des deux dernières décennies, le gouvernement thaïlandais a adopté une démarche graduelle pour étendre la couverture médicale à l'ensemble de la population. Il a commencé par offrir une couverture aux employés du gouvernement et à leurs dépendants, puis il a introduit un système exemptant les personnes à faible revenu du paiement des soins de santé. Ce système a ensuite été étendu aux personnes âgées, aux enfants de moins de 12 ans et aux handicapés. Un système public d'assurance volontaire a été mis en place pour couvrir les personnes en mesure de s'acquitter des soins les concernant. Un système d'assurance maladie sociale, établi en 1991, couvre les employés du secteur privé. En dépit de ces efforts, 30% de la population restait sans assurance en 2001. En octobre de cette année, le nouveau gouvernement a décidé de se lancer dans un programme fournissant une couverture médicale universelle. Le présent article décrit comment les recherches consacrées aux systèmes de santé et à la politique sanitaire ont contribué à cette évolution vers une couverture universelle. On a collecté des données sur le financement et le fonctionnement des systèmes de santé avant et après la fondation de l'Institut de recherche sur les systèmes de santé début 1990. En 1991, on a fait appel à un contrat de type capitation pour lancer le système d'assurance maladie sociale. Le contrat de capitation a pour avantages de permettre une maîtrise des coûts et de fournir une qualité de service acceptable en comparaison de l'escalade des coûts et de l'inefficacité observées avec les modèles de remboursement après paiement à l'acte, tels que celui utilisé pour offrir des prestations médicales aux fonctionnaires. Une analyse de l'introduction de la couverture universelle fait apparaître que les hommes politiques ont fait passer la couverture universelle à l'ordre du jour politique pendant la compagne d'élections générales en janvier 2001. Les données que les travaux de recherche sur les systèmes et la politique de santé sont parvenus à générer ont guidé le développement de la politique et la conception du système à une étape ultérieure. Les réformistes désireux d'introduire la couverture universelle (pour la plupart des fonctionnaires du Ministère de la santé publique et des membres d'organisations non gouvernementales) s'étant avérés capables de faire la liaison entre les chercheurs et les hommes politiques, une décision politique reposant sur les données de la recherche a été prise. Les médias ont en outre joué un rôle en façonnant le consensus social sur la couverture universelle.
|