Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS j0r1R0xY. Diffusion soumise à autorisation]. Le diagnostic d'un cas de tuberculose en octobre 2000 chez un personnel soignant a motivé une enquête épidémiologique relative à la contamination éventuelle de patients ayant été en contact avec ce dernier. Cent vingt quatre patients ont été exposés, 69 (56%) en hospitalisation (durées moyenne et médiane d'exposition de respectivement 13 et 8 jours), et 55 (44%) en consultation ou hôpital de jour. Trente-huit patients n'étaient pas à revoir (traitement antituberculeux en cours, décès, exposition inférieure à 10 minutes...). Parmi les 92 patients restants, aucun cas de tuberculose n'a été documenté. Cependant, un patient infecté par le VIH avec un taux de CD4 de 38/mm3, et exposé pendant 42 jours, a développé en décembre 2000 des images radiologiques compatibles avec une tuberculose, mais sans autre signe clinique ou biologique évocateur. Les images pulmonaires ont disparu sous traitement antituberculeux et avec la restauration immunologique. Il est probable que les anomalies radiologiques correspondaient à une autre pathologie s'intégrant dans le cadre d'un syndrome de restauration immunologique. L'absence de confirmation bactériologique de tuberculose ne permet toutefois pas de trancher entre les deux hypothèses.
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