Titre : | Le risque biologique et la méthode d'évaluation du risque |
Auteurs : | R. BONNARD ; INERIS ; Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. Paris. FRA |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Verneuil-en-Halatte : INERIS, 15/11/2001 |
Description : | 79p. / pdf, ann., tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Indicateur risque ; Mesure risque ; Agent pathogène ; Microorganisme ; Allergène ; Méthode ; Méthode épidémiologique ; Dose effet ; Alimentation ; Eau baignade |
Résumé : | Cette étude, consacrée aux risques de nature biologique, vise : à définir l'impact des agents biologiques sur la santé de la population, à présenter la manière dont le risque biologique est pris en compte actuellement, et à proposer une démarche d'évaluation des risques biologiques liés aux sites et aux activités. Les effets liés aux agents biologiques peuvent être de plusieurs natures : infectieux, toxi-infectieux, ou toxiques. Les agents biologiques potentiellement dangereux pour la santé humaine sont présentés par grandes catégories : champignons et levures, algues, helminthes, protozoaires, bactéries, virus, prions, fragments de matériel animal et végétal. Quelques éléments concernant leurs caractéristiques de pathogénicité, leur présence et leur devenir dans l'environnement sont rappelés. Les données disponibles concernant la fréquence des pathologies, notamment en France, présentent de nombreux défauts. Sauf pathologies particulières, il est souvent difficile d'associer une maladie à son agent étiologique. En particulier, les effets à long terme des agents biologiques sont très mal connus. De plus, les données disponibles (relevé des pathologies, isolation des germes) sous-estiment les taux de mortalité et de morbidité. Même si le problème des maladies infectieuses ne présente pas dans les pays développés la même acuité que dans les pays en voie de développement, ces pathologies restent néanmoins d'actualité avec de nouvelles pathologies graves émergeantes et d'anciennes qui réapparaissent. En outre, les maladies respiratoires d'origine allergiques ou non touchent aussi, dans les pays développés, une fraction élevée de la population. La méthodologie d'évaluation des risques, telle qu'elle est appliquée pour les agents chimiques ou physiques, est encore peu développée pour les agents biologiques. L'évaluation des risques biologiques présente des difficultés spécifiques à chacune des quatre étapes de la démarche. De plus, les connaissances disponibles sont parcellaires et dispersées, ce qui nécessite à chaque étape un travail bibliographique de collecte, d'analyse et de synthèse des données, dans les domaines de l'épidémiologie, de la physiopathologie, de l'écologie microbienne, de la microbiologie prédictive et de la microbiologie analytique. Même si faute de connaissances suffisantes, l'habitude à consisté jusqu'alors à gérer ce type de risques à travers l'application d'analyses de contrôle et de règles de bonnes pratiques, on note aujourd'hui un intérêt certain pour la démarche d'évaluation des risques biologiques, en particulier dans les domaines agro-alimentaire et de l'eau de distribution. Divers travaux d'évaluation de risque réalisés, en France, dans différents secteurs sont présentés, ainsi que les recherches qui s'y rapportent. Enfin, compte-tenu de l'état des connaissances, une démarche pour appréhender l'évaluation des risques biologiques liés à des sites ou à des activités est proposée. Elle repose sur la réalisation de dossiers d'évaluation de risques par activité, avant de mener des études sur des sites spécifiques. A ce niveau, la nécessité de générer des données met en évidence le besoin du recours à des spécialistes des disciplines citées précédemment et à des statisticiens. |
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