Résumé :
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Les restructurations architecturales de blocs opératoires sont inéluctables en raison des restructurations hospitalières, de l'évolution des pratiques médicales et de l'obligation de sécurité des soins. Elles sont une occasion d'amener les décideurs hospitaliers à repenser l'organisation des blocs opératoires pour les rendre plus sûrs. L'architecture devient alors un élément contributif plutôt qu'une contrainte. Si l'asepsie reste la préoccupation majeure, l'aménagement de l'espace doit prendre également en compte la sécurité anesthésique, la qualité de l'ensemble des procédures, la régulation des flux de personnes, de matériels et d'information. Les aspects techniques de chacun de ces domaines sont conditionnés par la diversité des actes et de leurs modalités de prise en charge. Cela oblige à des décloisonnements de l'espace mais aussi des métiers. La fluidité des échanges et leur régulation deviennent donc des éléments centraux de qualité et de sécurité à laquelle l'architecture n'est qu'une contribution.
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