Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x0hJqV. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Évaluer la charge de morbidité due aux infections des voies respiratoires inférieures (IVRI) associées au virus respiratoire syncytial (VRS) chez les enfants de quatre pays en développement. Méthodes A l'aide d'un protocole OMS, on a réalisé une surveillance prospective en population des infections respiratoires aiguës chez les enfants de moins de 5 ans sur des sites se trouvant en Indonésie, au Mozambique, au Nigeria et en Afrique du Sud. On a identifié l'antigène RSV par des tests ELISA sur des échantillons nasopharyngiens provenant d'enfants répondant aux définitions de cas cliniques. Résultats Parmi les enfants de moins de 5 ans, l'incidence des infections des voies respiratoires inférieures associées au VRS pour 1000 enfants-années était de 34 en Indonésie et de 94 au Nigeria. L'incidence des IVRI graves associées au VRS pour 1000 enfants-années était de 5 au Mozambique, de 10 en Indonésie et de 9 en Afrique du Sud. Sur tous les sites étudiés, la majorité des cas de VRS touchaient des nourrissons. Conclusion Ces études montrent que le VRS contribue de manière substantielle, quoique très variable, à la charge d'IVRI pesant sur les enfants de moins de 5 ans de quatre pays en développement. Cette variabilité s'explique notamment par : des facteurs sociaux, tels que la taille de la famille et les schémas de recours aux soins médicaux, la proportion d'enfants contaminés par le VIH et des différences entres les définitions cliniques utilisées pour obtenir les échantillons. La distribution en fonction de l'âge des cas indique qu'on a besoin d'un vaccin anti-VRS qui protège les enfants à un stade précoce de la vie.
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