Résumé :
|
La CAA de Lyon voit dans l'erreur persistante de diagnostic d'une maladie rare, mais néanmoins connue (ostéogenèse imparfaite, dite maladie des os de verre), une faute médicale de nature à engager la responsabilité de la personne publique. En privilégiant de manière obstinée la diagnostic de maltraitance au détriment de la pathologie de l'ostéogenèse (malgré les signes évidents et répétés) et en ne s'entourant pas de toutes les précautions nécessaires afin d'éviter les risques d'erreur de diagnostic, l'équipe médical de l'hôpital de Lyon a commis une faute impardonnable dans l'établissement de son diagnostic. Au-delà, il est possible de voir dans cette affaire une conséquence de la médiatisation, parfois outrancière, d'affaires de maltraitances dont sont malheureusement trop souvent victime des enfants.
|