Titre :
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The laboratory confirmation of suspected measles cases in settings of low measles transmission : conclusions from the experience in the Americas. : Confirmation au laboratoire des cas suspects de rougeole dans des contextes de faible transmission de la maladie : l'expérience des Amériques. (2004)
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Auteurs :
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Vance DIETZ ;
William BELLINI ;
Peter CARRASCO ;
Héctor IZURIETA ;
Jennifer ROTA ;
Centers for Disease Control and Prevention. National Center for Infectious Diseases. Respiratory and Enterovirus Branch. Atlanta. GA. USA ;
Pan American Health Organization. Family and Community Health Unit. Immunization Unit. Washington. DC. USA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 82, n° 11, 2004)
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Pagination :
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852-857
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Rougeole
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Virose
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Infection
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Amérique
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Virus
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Autochtone
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Vaccination recommandée
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Recommandation
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Vaccination
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Surveillance
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Epidémiologie
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Réseau
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Anticorps
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Immunoglobuline
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Valeur prédictive
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Herpès
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Fièvre
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Prévention santé
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Peau [pathologie]
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R5R0xvfT. Diffusion soumise à autorisation]. Les Amériques se sont fixées pour objectif d'interrompre la transmission indigène de la rougeole au moyen d'une stratégie développée par l'Organisation panaméricaine de la Santé. Cette stratégie comprend des recommandations en matière de vaccinations afin d'obtenir et de maintenir un niveau élevé d'immunité dans la population et est complétée par des systèmes sensibles de surveillance épidémiologique conçus pour suivre les maladies caractérisées par une éruption fébrile et assurer une surveillance virologique et sérologique efficace. Un des éléments clés de la réussite de ce programme réside dans un réseau de laboratoires comprenant 22 laboratoires nationaux, dont des centres de référence. Des trousses de titrage immunoenzymatique indirect disponibles dans le commerce pour la recherche des anticorps de classe IgM (immunoglobulines M) sont actuellement utilisées dans toute la Région. Cependant, comme il n'existe que peu ou pas de véritables cas de rougeole dans la Région, la valeur prédictive positive de ces tests diagnostiques a diminué. Les tests IgM peuvent aussi donner des résultats faussement positifs lorsqu'on teste des cas suspects de rougeole avec exanthème provoqués par des virus tels que le parvovirus B19, le virus de la rubéole et le virus de l'herpès humain type 6, entre autres. De plus, comme les pays entretiennent un haut niveau d'activité vaccinale et une surveillance accrue des cas d'éruptions et de fièvre, la notification de cas de maladies éruptives fébriles chez des personnes récemment vaccinées est prévisible. Les responsables des programmes d'élimination de la rougeole doivent donc être préparés à revoir l'interprétation de résultats positifs lors de tests de recherche des IgM antirougeoleuses lorsque les données cliniques et épidémiologiques tendent à indiquer qu'il ne s'agit pas d'un cas de rougeole. L'interprétation des tests positifs pour les IgM dans d'autres circonstances et la définition d'une maladie éruptive liée au vaccin là où la transmission de la rougeole est très faible voire nulle sont examinées.
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