Résumé :
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La surmortalité observée en France lors de la vague de chaleur 2003 a été plus importante dans les grandes villes qu'en zone rurale. Dans le même temps, la pollution atmosphérique, essentiellement mesurée par les concentations d'ozone, a atteint des niveaux particulièrement élevés. Une étude de l'Institut de veille sanitaire menée dans 9 grandes villes a estimé à 379 le nombre de décès prématurés liés à l'ozone, entre le 3 août et le 17 août 2003. L'effet spécifique de la chaleur sur la mortalité à court terme a été hétérogène selon les villes, prépondérant en cas de surmortalité élevée. Le lien de causalité entre pollution atmosphérique et mortalité reste difficile à quantifier.
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