Résumé :
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Cette étude porte sur la corrélation entre les populations de mésofaune (acariens, collemboles et thysanoptères) des pelouses urbaines de Paris et la pollution atmosphérique. Les populations de mésofaune furent analysées dans les gazons urbains puis comparées à la qualité de l'air. Les échantillonnages furent effectués le long des voies représentées sur la carte-voirie d'AIRPARIF présentant les taux de NO2 pour les principales rues de la ville. Quatre teneurs en NO2 furent retenues : supérieure à 80 µg/m3, 70-80, 60-70 et 50-60 µg/m3, et 55 sites analysés. La mésofaune moyenne totale diminue lorsque la qualité de l'air décroît. En pratique, trois groupes présentent un intérêt plus net : la mésofaune totale, les collemboles totaux et, parmi eux, les symphypléones totaux. La mésofaune des pelouses semble être un intéressant bio-indicateur de pollution urbaine.
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