Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES nI8R0xOz. Diffusion soumise à autorisation]. En Côte d'Ivoire, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant s'effectue sur fonds de contraintes matérielles inhérentes au système de soins et à la situation économique des patientes. En outre, les actions de prévention impliquent de mettre en oeuvre des protocoles aux facettes multiples, notamment en tentant de modifier les comportements des mères concernant l'alimentation des nourrissons. Elles mettent ainsi au jour un autre type de contrainte, "culturelles" - entendues comme intégrant le social, le politique, l'économique et le religieux - avec les quelles les soignants vont devoir agir. Par ailleurs, les personnes impliqués vont exercer leur activité dans un cadre qui suppose une nouvelle organisation du travail, en circuit formalisé, et qui oblige au respect de la confidentialité. Ils vont alors "inventer" des pratiques en se référant à leurs conditions de vie, à leurs propres représentations et aux opportunités professionnelles et personnelles offertes par ces actions (Résumé d'auteur). Philippe Msellati, médecin épidémiologique à UMR 145 "VIH et maladies associées" poursuit la réflexion dans un commentaire intitulé "les femmes enceintes et les soignants : ces malentendus qui rendent la prévention de la transmission mère-enfant du VIH plus difficile qu'il n'y paraît" (pp. 108-118).
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