Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS AxY5R0xd. Diffusion soumise à autorisation]. Faisant suite une demande de prêt émanant du Tchad, du Cameroun et d'un consortium de compagnies pétrolières, le Groupé de la Banque mondiale a désigné un groupe d'experts indépendants pour encourager la réalisation d'une étude d'impact approfondie sur l'environnement et la santé concernant le projet pétrolier tchadien d'un montant de US $3,5 milliards. L'étude d'impact sur l'environnement et la santé a établi qu'il avait la capacité de réduire le nombre de décès dus au paludisme, aux accidents de la circulation et à ceux liés à la construction du projet ainsi que la survenue de maladies sexuellement transmissibles mineures, de maladies diarrhéiques et de maladies respiratoires ; tout comme probablement les incidences négatives sur la faune et la flore sauvages et sur l'écologie tropicale le long du tracé de l'oléoduc. Toutefois, le groupe d'experts n'a pas été en mesure de traiter des questions plus importantes, notamment la non-viabilité de ce type de projet ; sa contribution possible à la production de grandes quantités de gaz à effet de serre ; le partage inégal des risques, des retombées négatives, des avantages et des décisions entre les diverses parties prenantes ; et l'accélération possible de la transmission du SIDA en Afrique centrale. Malheureusement, le groupe d'experts international nommé par le Groupe de la Banque mondiale n'a guère été écouté par les initiateurs du projet, pas plus qu'il n'est parvenu à limiter les impacts les plus graves ou à répondre aux préoccupations sociales inhérentes au projet.
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