Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST R0xUpF4B. Diffusion soumise à autorisation]. La contamination microbiologique de l'eau constitue depuis toujours le danger le plus commun qui menace la qualité de l'eau de boisson. Aujourd'hui dans les pays industrialisés, le dispositif sanitaire garantit un niveau de protection très satisfaisant pour la population. Cependant, la limite reconnue des indicateurs bactérien ainsi que la persistance d'épisodes épidémiques, encouragent à développer des outils complémentaires pour une meilleure maîtrise du risque infectieux lié à l'eau potable. Les Etats-Unis qui, en dépit d'installations et d'eaux distribuées conformes à la réglementation ont subi des épisodes épidémiques importants causés par des protozoaires et des virus (plutôt que par les bactéries pathogènes classiques), ont appliqué au risque microbiologique la démarche d'évaluation du risque mise au point à la fin des années 1970 pour le risque chimique. Cela leur a permis de réaliser des avancées majeures dans la gestion du risque microbiologique d'origine hydrique. La France, qui semble pour l'instant épargnée par ces épidémies, n'en demeure pas moins confrontée à la nécessité d'optimiser et d'actualiser les principes garantissant la maîtrise des risques infectieux liés à l'eau de boisson. Ce travail, après avoir souligne les limites du dispositif actuel, établit une revue de la littérature sur l'évaluation du risque microbiologique (ERM), et illustre les applications de cette démarche mise en oeuvre par les auteurs anglo-saxons. (...)
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