Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 9R0xFgU7. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : La rapidité du diagnostic d'une maladie chronique dépend de sa présentation clinique, de la perception des symptômes par le malade et les médecins. Le but principal de l'étude était de décrire la prise en charge diagnostique des cas incidents de Maladie Inflammatoire Chronique de l'Intestin (MICI). Méthodes : Les patients recensés par le Registre des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin du Nord-Ouest de la France (EPIMAD) en 1994 ont été inclus. Un questionnaire standardisé décrivant l'histoire de la maladie, le comportement du malade face à ses symptômes, les différents recours médicaux et les examens complémentaires réalisés jusqu'au diagnostic, était rempli par un médecin-enquêteur auprès du malade, de son médecin généraliste (MG) et de son gastro-entérologue (GE). Les malades ont été répartis en 2 groupes selon le délai diagnostique : plus de 9 mois et 9 mois ou moins (D>9 et D <= 9). Résultats : 258 patients ont été inclus : 144 atteints de maladie de Crohn (56%). 106 de rectocolite hémorragique (41%) et 8 de colite chronique inclassable, Le délai diagnostique médian était de 3 mois, 196 (76%) malades appartenaient au groupe D <= 9 et 62 (24%) au groupe D>9. Les signes cliniques initiaux étaient identiques dans les deux groupes, Les patients du groupe D>9 avaient des délais de consultation du MG et du GE plus longs (respectivement 1 mois vs 0 et 7,6 mois vs 2). (...)
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