Résumé :
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En 1999, les comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL) et les services socio-éducatifs des établissements pénitentiaires fusionnaient pour donner naissance aux services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP). Leur statut a encore étaient modifié en mai dernier, "revalorisant" certains corps de métier mais élargissant, de fait, leurs missions. Pourtant le malaise perdure aujourd'hui, plusieurs rapports recommandant l'augmentation des effectifs. Le témoignage de Julien, conseiller d'insertion et de probation qui travaille depuis treize ans dans un SPIP. Gardant l'anonymat car tenu à l'obligation de réserve, il dénonce la méconnaissance de cette profession et la surcharge de travail. Ensuite le chef de service éducatif au SPIP de la maison d'arrêt de Fresnes, Isabelle Gonzales déplore le manque crucial de travailleurs sociaux et la pénurie de partenaires.
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