Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS O1R0xHnI. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Estimer l'intérêt économique et le rapport coût/efficacité-répartition comprise des avantages économiques - des progrès sanitaires obtenus en Mongolie en procédant à la vaccination de masse du cheptel contre la brucellose. Méthodes : Le rapport coût/efficacité et l'intérêt économique de la vaccination de masse contre la brucellose pour la société humaine et le secteur agricole ont été modélisés. L'intervention a consisté à planifier sur 10 ans la vaccination de masse du cheptel par la souche Rev-1 pour les petits ruminants et S19 pour les bovins. Le principal résultat obtenu a été le rapport coût/efficacité, soit le coût par années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) évitées. Résultats : Dans l'hypothèse d'une diminution de 52% de la transmission de la brucellose chez l'animal grâce à la vaccination, on peut éviter 49 027 DALY. On estime le coût de cette intervention à US $8,3 millions et le gain brut à US $26,6 millions. Le bénéfice net s'établit donc à US $18,3 millions, avec un rapport moyen coût/avantages pour la société de 3,2 (2,27-4,37). Si l'on répartissait les coûts de cette intervention entre les secteurs en fonction des bénéfices qu'ils en retirent, la santé publique devrait contribuer à hauteur de 11% et obtiendrait un rapport coût/efficacité de US $19,1 par DALY évitée (intervalle de confiance 95% : 5,3-486,8). En revanche, si l'on inclut dans le calcul les bénéfices privés dus à l'amélioration de la santé humaine, le secteur de la santé devrait alors contribuer à hauteur de 42% des coûts de l'intervention, ce qui ramène le rapport coût/efficacité à US $74,1 par DALY évitée. Conclusion : Si l'on répartit les coûts de la vaccination du cheptel contre la brucellose en fonction des bénéfices que retire chaque secteur de cette intervention, celle-ci pourrait s'avérer profitable et rentable pour la santé et l'agriculture.
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