Résumé :
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L'économie mondiale n'existe pas. Derrière l'apparence d'un marché mondiale unifié, on trouve un monde fractionné, toujours inégal, où quelques pays riches dominent la production, le commerce international et les flux d'investissement directs. Au sein même des pays du Sud, les écarts se creusent : de nouveaux géants émergent, qui réclament de participer à la définition des règles du jeu, tandis que des régions entières sont marginalisées. La reprise est là, mais les rythmes de croissance, très inégaux, accentuent les écarts de richesse et menacent l'économie mondiale. Pour les pays riches, la possibilité d'atteindre des niveaux de croissance élevés repose de plus en plus sur leur capacité d'innovation. Les investissements directs à l'étranger se portent essentiellement sur les pays industrialisés. Même si certain pays émergents se font de plus en plus attractifs. La Chine et l'Inde, par exemple, connaissent une croissance spectaculaire, mais qui ne profite qu'à une petite frange de la population. Par contre le continent africain lui reste exclu de la croissance mondiale, malgré les ressources naturelles et humaines.
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