Titre : | Le risque épidémique. |
Auteurs : | Jean-Pierre DOOR, rapp. ; Marie-Christine BLANDIN, rapp. ; Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Mention d'édition : | également référencé : Sénat n° 332 |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 05/2005 |
Collection : | Rapport de l'Assemblée nationale , num. 2327 |
Description : | 2vol. (194 ; 120p. pdf) (1 ; 1p. html) / tabl., carte, graph. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Infection ; Epidémie ; Politique santé ; Gestion risque ; Réduction risque ; Prévention maladie transmissible ; Vaccination ; Maladie légionnaire ; TIAC ; Infection nosocomiale ; Tuberculose ; VIH ; Virus ; Appareil respiratoire [pathologie] ; Prion ; Maladie Creutzfeldt Jakob ; Système nerveux [pathologie] ; Bactériose ; Virose ; Parasitose ; Surveillance épidémiologique ; Attentat ; Alerte sanitaire ; Grippe ; Recherche ; Recommandation ; Pays développé ; Pays voie développement ; France ; Guyane française |
Résumé : | Dans les années 1970, beaucoup de responsables étaient convaincus de la disparition des maladies infectieuses dans les pays développés mais l'apparition du Sida et de l'épidémie d'hépatite C a conduit à une révision de ses postulats et à une prise de conscience du risque épidémique. Aujourd'hui, diverses raisons peuvent conduire à un certain pessimisme et faire redouter un développement de ce risque épidémique : adaptation permanente des germes pathogènes prenant sans cesse une nouvelle forme, augmentation de la population de la planète, réchauffement climatique, modifications écologiques majeures, développement des voyages .... Dans ce rapport, les auteurs tentent d'évaluer l'importance et la nature du risque épidémique sur le territoire français ainsi que la qualité des outils dont le pays est doté pour prévenir et lutter contre ce risque. La première partie du rapport est consacré tout d'abord aux facteurs d'accroissement du risque épidémique dans les pays tempérés et à l'étude d'une maladie trop longtemps négligée et largement liée à la précarité des conditions de vie : la tuberculose. Elle aborde ensuite le problème particulier des infections par le VIH, les virus émergents et les prions (maladie de Creutzfeld-Jakob, SRAS...) et présente les maladies propres au pays en voie de développement en s'intéressant notamment à l'exemple de la Guyane où des craintes apparaissent devant de nouvelles maladies. La deuxième partie du rapport concerne plus particulièrement l'action des pouvoirs publics. Après une présentation générale du système de surveillance et de prévention, elle étudie deux cas de crises de grande ampleur déclenchées de manière naturelle (virus de la grippe) ou de manière volontaire (attentat terroriste) et expose les efforts développés pour lutter et prévenir ces deux types de crises. Cette deuxième partie se termine ensuite par un point sur le secteur de la recherche avec une présentation des particularités de l'industrie des vaccins et un rappel sur le rôle éminent de l'Institut Pasteur. Enfin, dans la dernière partie, sont listées une quinzaine de recommandations formulées par les rapporteurs. |
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