Résumé :
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A l'inverse de ces discours très généraux sur la mondialisation, les articles regroupés dans ce numéro privilégient des analyses descriptives, qui prennent pour objet des petits groupes d'agents et de pratiques contribuant à l'internationalisation des savoirs d'Etat. Une partie importante des textes porte sur les fondations philanthropiques car ces institutions occupent une place centrale et transversale dans l'espace des relations internationales. Elles sont incontestablement l'un des principaux dispositifs de la production et de la circulation internationale des savoirs d'Etat. Sont ainsi présentés dans ce numéro diverses personnalités ou instituts : *Georges Soros, fondateur de l'Université d'Europe centrale, dont l'objectif est de contribuer à un nouveau corps de dirigeants européens *Charles S. Ascher, un des protagonistes principaux d'un projet d'internationalisation de la "public administration" *L' Institut Di Tella et la nouvelle économie en Argentine. D'autres analyses sur l'internationalisation viennent compléter ce numéro concernant notamment la propriété intellectuelle, la corruption, les droits de l'homme, l'industrie en conseil en stratégie, l'ordre juridique, ou encore, la formation des élites.
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