Résumé :
|
L'auteur posent la confusion à ne pas faire concernant l'évaluation du risque. Il semble que les décideurs confondent évaluation du risque, qui est une démarche technique de terrain, et décision stratégique, c'est à dire rationalisation des choix budgétaires en matière de prévention sanitaire, qui est une action de management général appartenant aux prérogatives de la direction. Ainsi, on fait mine d'évaluer les risques en appliquant cette démarche de management général alors que chaque risque nécessite pour son évaluation une grille spécifique car on n'évalue pas de la même façon les gestes répétitifs, l'exposition à un toxique ou la chute depuis une hauteur. En deuxième partie, l'auteur donne une définition du risque psychique et pose la difficulté de répondre à une grille d'évaluation qui, on le devine, aborde nécessairement, compte tenu du sujet, des dimensions personnelles. Dès lors l'employeur ou son représentant, ne sauraient être légitimes et n'ont guère de chances d'être efficaces dans ce questionnement du salarié. En revanche, au motif de sa neutralité bienveillante comme de son indépendance statuaire, le médecin du travail parait tout désigné pour jouer le rôle d'interface entre les décideurs et leurs subordonnés dans cette démarche d'évaluation.
|