Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS hL17AR0x. Diffusion soumise à autorisation]. L'enquête réalisée en 1998 a concerné 900 personnes choisies par la méthode des quotas. Les réponses concernant la représentation du "fou", du "malade mental", du "dépressif" ont surpris : moins d'explications magico-religieuses que prévu, mais plutôt évocation d'une origine organique de la maladie mentale, d'une atteinte cognitive pour le "fou", d'un facteur environnemental ou social pour la dépression. Pour 91% des répondants, le "fou" n'est pas responsable de son état et 78% pensent de même en ce qui concerne les "malades mentaux". On a relevé un gradient d'exclusion : fou>malade mental>dépressif. L'exclusion par la société est plus élevée que par la famille. Le type de traitement souhaité est le traitement médicamenteux pour le fou et le malade mental, le soutien relationnel pour le dépressif. Mais 90% des personnes interrogées estiment que tous doivent être soignés même s'ils le refusent.
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