Résumé :
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Un peu plus de six ans après le sommet de Luxembourg (1997), les observations empiriques dont nous disposons permettent d'étudier le changement qu'a pu produire l'introduction, dans le traité d'Amsterdam, du principe de mise en uvre d'une "stratégie coordonnée pour l'emploi" par les Etats membres, ou Stratégie européenne pour l'emploi, SEE. Depuis leur origine, il a été observé et analysé systématiquement ces phénomènes. Cet article traitera deux questions étroitement liées. La première est celles des transformations introduites par l'invention de la SEE qu'elles soient "communautaires" ou nationales : quel crédit accorder à la notion d'européanisation qui se répand aujourd'hui ? Observe-t-on une "convergence" des politiques nationales ? Quelles sont les influences précises de la SEE ? La seconde entre dans la réflexion touchant ce qu'on appelle, d'un terme inévitablement vague, Europe sociale. La question porte sur l'articulation complexe entre politiques économiques et politiques sociales, en considérant, pour chacune, leur élément communautaire et leur élément national.
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