Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS nqR0xE8m. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction - À partir des données recueillies dans le cadre du cycle triennal en 2003-2004, notre objectif était de décrire les comportements alimentaires, d'activité physique et de sédentarité chez les adolescents en classe de troisième en France, et d'en déterminer les facteurs socio-économiques associés. Méthodes - Le recueil des données a été réalisé par questionnaire en face à face auprès de 7 538 adolescents. Les fréquences de comportements (comme la prise de petit-déjeuner et la fréquentation de la cantine), la consommation de certains groupes d'aliments (fruits, légumes, produits laitiers, boissons sucrées), la pratique d'activité physique et la sédentarité ont été décrites. Les facteurs socio-économiques associés à des comportements pouvant être considérés comme défavorables ont été identifiés par des régressions logistiques. Résultats - Près des deux tiers (63,7%) des adolescents déclaraient ne pas consommer chaque jour des fruits, 62,9% des légumes, 19,8% des produits laitiers et 30,9% un petit-déjeuner. Plus de la moitié mangeaient tous les jours à la cantine le midi. Par ailleurs, 37,3% d'entre eux ne pratiquaient jamais de sport en dehors de l'école et 41,0% passaient plus de 3 heures par jour devant un écran. Le sexe, l'âge, les conditions de vie familiale et sociale des adolescents étaient des facteurs associés à ces comportements : les comportements alimentaires, d'activité physique et de sédentarité considérés comme défavorables étaient ainsi globalement associés à des caractéristiques socio-économiques défavorables. Conclusion - Les adolescents scolarisés en classe de troisième constituent une population à risque de comportements nutritionnels défavorables à la santé. Ces données confirment l'importance d'actions de promotion de la santé dans cette classe d'âge et soulignent l'intérêt de la prise en compte des facteurs socio-économiques dans leur élaboration. (R.A.).
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