Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 6OlR0xo5. Diffusion soumise à autorisation]. Le développement et l'élargissement de la stratégie DOTS de l'OMS se sont opérés avec succès, le taux de couverture des divers pays du monde ou des parties de pays couverts par cette stratégie atteignant 83% à la fin de l'année 2004. En 2003, on a relevé, parmi une cohorte de 1,7 millions de malades, un taux de succès du traitement de 82% en moyenne, proche de l'objectif de 85%. Ce taux était inférieur à la moyenne dans la Région africaine de l'OMS (72%), résultat partiellement attribuable à la fréquence de la co-infection TB/VIH, et dans la Région européenne de l'OMS (75%), du fait notamment de la pharmacorésistance aux antituberculeux. Cette pharmacorésistance, et plus particulièrement la multirésistance et la pharmacorésistance étendue, représentent une menace grave pour la santé publique dans tous les pays, notamment la Fédération de Russie, où des taux élevés de multirésistance s'observent en même de temps qu'une rapide propagation de l'infection à VIH. D'après l'expérience acquise avec les premiers projets approuvés par le Comité Feu vert, le taux de succès du traitement est moindre chez les personnes atteintes de tuberculose multirésistante (TB-MR) que chez les cas sensibles aux antituberculeux, mais atteint néanmoins 70%. Un effort de collaboration entre les diverses organisations, professions et communautés s'impose pour faire face au développement et à la propagation de la multirésistance et de la pharmacorésistance étendue qui, en association avec l'épidémie d'infection à VIH, font partie des obstacles à une prise en charge efficace de la TB. Cet effort doit avoir pour objectif de faciliter le diagnostic et le traitement des malades tuberculeux, à travers notamment un élargissement de l'accès aux tests de pharmacosensibilité et une amélioration de la délivrance du traitement, reposant sur une observance plus stricte du DOTS, comme le préconise le Partenariat Halte à la tuberculose.
|