Résumé :
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La maladie d'Alzheimer progresse inexorablement en France entraînant avec elle, l'augmentation des dépenses médico-sociales et celles de la prise en charge en institution. Le désengagement des pouvoirs publics concernant la recherche clinique, se trouve contrebalancé par l'action des laboratoires pharmaceutiques et des financements privés caritatifs. Elle représente une urgence de santé publique. Malgré les progrès apportés par les thérapeutiques actuelles, la maladie d'Alzheimer reste une maladie non curable, d'évolution irréversible. En attendant de prochaines innovations, la prise en charge de la maladie doit se faire au plus tôt pour favoriser le maintien maximal des capacités du patient. Dès les premiers signes cliniques de troubles de la mémoire, des examens spécifiques sont effectués, afin d'établir un diagnostic. Ce dernier étant trop tardif dans la maladie d'Alzheimer, tous ces examens tendent vers davantage de précocité. Essentiellement symptomatiques, les traitements développés actuellement contre la maladie d'Alzheimer visent le peptide amyloïde B, qui forme les plaques séniles. Une dizaine d'études sont en cours, et l'approche génétique ne reste qu'un modèle d'étude pour les causes de la déclaration de la maladie. Malgré des avancées timides, les différents aspects de la recherche thérapeutique contribuent à une meilleure prise en charge de la maladie. Peste de notre XXIe siècle ? Dans un ouvrage publié par la fondation Eisai, des experts d'horizons différents se penchent sur la question de la "carte des choix théoriques possibles" face à l'enjeu de la vieillesse. Et mettent en perspective les nouveaux défis que pose l'allongement de la durée de vie.
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